Le saviez-vous ?
Aux USA, au Canada, en Scandinavie, plus de 90 % des maisons individuelles sont faites en bois, le pourcentage est de 50 % au Japon et de 35 % en Allemagne et moins de 10 % en France (3 % en 1980)
Pour une maison simple, à surface et finition équivalentes le prix sera identique qu’il s’agisse d’une construction en bois ou en parpaings. Par contre, dès que la conception, les finitions et les prestations de confort, notamment en matière d’isolation thermique, sont plus élaborées, le coût d’une maison en bois devient plus intéressant.
La durée d’un chantier d’une maison en bois est très courte ; le montage du clos et du Couvert se fait en moins d’un mois et une maison en bois est livrée clés en main 6 mois après les premiers travaux contrairement aux maisons en parpaing pour lequel il faut compter 6 mois.
A épaisseur égale, le bois se révèle 15 fois plus isolant que le béton et 400 fois plus que l’acier. Dans les pays aux hivers froids et long comme ceux du nord de l’Europe ou encore du Canada, les familles consomment pour se chauffer moitié moins d’énergie qu’en France grâce à leurs maisons en bois.
Une maison en bois bien conçue dure en moyenne 400 ans. Les plus vieilles maisons en bois existantes de nos jours ont 1000 ans, alors même que le traitement du bois était inexistant à l’époque. Les maisons à colombages de Normandie ou d’Alsace ne figurent-elles pas parmi les plus anciennes demeures de France ? Le bois est un matériau très solide. Une poutre de 3 mètres de portée, capable de supporter 20 tonnes ne pèse que 60 kg en bois, 80 kg en acier, et 300 kg en béton. Cette légèreté alliée à cette solidité permet de construire des maisons en bois même sur des terrains faiblement porteurs.
Les ennemis traditionnels que sont les insectes xylophages (les termites, les capricornes…) et les champignons lignivores sont contrés par des mesures préventives (imprégnation à coeur en autoclave, lasurage, traitement des sols, …) prises de la conception à la réalisation de la maison.
Non, car toutes les maisons brûlent qu’elles soient en pierre, en brique, en bois ou en béton. Elles ne brûlent pas d’elle-même, mais elles brûlent parce qu’il y un court-circuit électrique, une fuite de gaz, un meuble, … Même si le bois est un bon combustible, lors d’un incendie, il conserve ses propriétés mécaniques et se consume très lentement (3 heures sont nécessaires pour consumer un madrier de 90 mm d’épaisseur). En effet, sa couche carbonisée superficielle protège les couches internes et ralentit la propagation du feu. Sa dilatation thermique est très faible (un tiers de celle de l’acier ou du béton). Les éléments en bois et les assemblages se déforment donc très peu. Autre avantage, le bois ne dégage pas de gaz toxiques en brûlant, contrairement à d’autres produits organiques. Rappelons par ailleurs qu’il existe des établissements recevant du public (salle de sport, centre de vacances. …) construits en bois,. alors que dans ce domaine la réglementation incendie est particulièrement draconienne. Les assureurs n’appliquent d’ailleurs pas de surprime pour les maisons en bois.
Pour la partie extérieure de la maison, le passage d’une couche de lasure, vernis ou peinture est nécessaire tous les 3 à 10 ans selon l’exposition de la maison, le climat et le type de produit utilisé. Cet entretien peut se faire très rapidement au pistolet à peinture.
Le bois, comme tout matériau vivant, travaille et se fissure avec le temps ce qui contribue à sa beauté naturelle. Nous minimisons l’effet de tassement, de torsion et de fissuration en séchant nos bois, en intégrant des raidisseurs, des tiges filetées et en préfendant verticalement le bois en usine. Nous proposons dans notre gamme des madriers contrecollés spécialement conçus pour limiter encore plus ses effets.